Mars
2021
Le #NewDeal vu par Vanessa Bouquillion-Coqueret – Head of Civic Engagement BNPP
Ça consiste en quoi un « Head of Civic Engagement » dans une entreprise comme BNP Paribas ?
C’est être à l’affût des attentes et mouvements émergents de la société civile et se préparer à y répondre comme entreprise, notamment par des engagements « citoyens ». Il peut s’agir des mouvements jeunes pour le climat, qui nous bousculent pour accélérer encore dans l’accompagnement de la transition écologique de nos clients, comme de celui des Gilets Jaunes qui a mené au Collectif des entreprises pour une économie inclusive. C’est encore, pendant le confinement, monter en 72h un plan mondial d’urgence Covid-19 de 60 millions d’euros - soit deux fois la levée de fonds de Lady Gaga via son concert géant - pour soutenir les hôpitaux, les écoliers sans équipement numérique mais aussi les femmes et les enfants battus pour qui les violences intrafamiliales étaient alors en augmentation de plus de 30%.
Quand on te dit « coalition », qu’est-ce que cela t’évoque ?
La première d’entre toutes : La France s’engage évidemment ! Elle est née en 2014 d’une alliance inédite entre l’Etat et Total ; sur une idée de Martin Hirsch qui pense que les meilleures innovations sociales viennent de la société civile et doivent être démultipliées par le soutien et les moyens du public et du privé. A la demande du Président Hollande, j’ai eu l’immense privilège en 2017 de la transformer en Fondation reconnue d’utilité publique et d’élargir cette coalition à La Poste, Andros, La Caisse des Dépôts, l’AFD, Orange, AG2R, Accenture et BNP Paribas. Depuis, de nombreuses coalitions, collectifs, mouvements ou « pactes » ont vu le jour. #HeForShepar exemple, premier mouvement féministe d’hommes au sein d’ONU Femmes, réunissant 40 patrons, politiques et universitaires prenant des engagements personnels pour les droits des femmes est de loin mon préféré, par son caractère disruptif.
De quoi es-tu la plus fière chez BNPP ?
Des dizaines de choses ! Mais principalement de la création avec l’association Article 1 en 2018 de L’Ascenseur, premier tiers-lieu en Europe entièrement dédié à l’égalité des chances. C’est à la fois une coalition d’associations et d’entreprises engagées, un lieu de plaidoyer et un incubateur de solutions inclusives pour la jeunesse. BNP Paribas y a pour sa part développé le premier prêt étudiant solidaire et sans garant.
Et, personnellement, c’est d’avoir proposé à notre CEO, Jean-Laurent Bonnafé, de mentorer lui-même un lauréat de La France s’engage. Non seulement il en a pris deux – les formidables entrepreneurs sociaux My Human Kit et Eonef – mais ça fait 3 ans que ça dure !
Quels sont les défis qui s’annoncent pour BNPP ?
Les transformations digitale et écologique de la banque sont déjà à l’œuvre. Mais c’est cette dernière qui constitue le plus grand des défis. La problématique nous est posée de manière accrue alors même que les outils de pilotage, de mesure et d’information sont en cours d’élaboration.
Vous aussi, rejoignez le mouvement #NewDeal
C’est être à l’affût des attentes et mouvements émergents de la société civile et se préparer à y répondre comme entreprise, notamment par des engagements « citoyens ». Il peut s’agir des mouvements jeunes pour le climat, qui nous bousculent pour accélérer encore dans l’accompagnement de la transition écologique de nos clients, comme de celui des Gilets Jaunes qui a mené au Collectif des entreprises pour une économie inclusive. C’est encore, pendant le confinement, monter en 72h un plan mondial d’urgence Covid-19 de 60 millions d’euros - soit deux fois la levée de fonds de Lady Gaga via son concert géant - pour soutenir les hôpitaux, les écoliers sans équipement numérique mais aussi les femmes et les enfants battus pour qui les violences intrafamiliales étaient alors en augmentation de plus de 30%.
Quand on te dit « coalition », qu’est-ce que cela t’évoque ?
La première d’entre toutes : La France s’engage évidemment ! Elle est née en 2014 d’une alliance inédite entre l’Etat et Total ; sur une idée de Martin Hirsch qui pense que les meilleures innovations sociales viennent de la société civile et doivent être démultipliées par le soutien et les moyens du public et du privé. A la demande du Président Hollande, j’ai eu l’immense privilège en 2017 de la transformer en Fondation reconnue d’utilité publique et d’élargir cette coalition à La Poste, Andros, La Caisse des Dépôts, l’AFD, Orange, AG2R, Accenture et BNP Paribas. Depuis, de nombreuses coalitions, collectifs, mouvements ou « pactes » ont vu le jour. #HeForShepar exemple, premier mouvement féministe d’hommes au sein d’ONU Femmes, réunissant 40 patrons, politiques et universitaires prenant des engagements personnels pour les droits des femmes est de loin mon préféré, par son caractère disruptif.
De quoi es-tu la plus fière chez BNPP ?
Des dizaines de choses ! Mais principalement de la création avec l’association Article 1 en 2018 de L’Ascenseur, premier tiers-lieu en Europe entièrement dédié à l’égalité des chances. C’est à la fois une coalition d’associations et d’entreprises engagées, un lieu de plaidoyer et un incubateur de solutions inclusives pour la jeunesse. BNP Paribas y a pour sa part développé le premier prêt étudiant solidaire et sans garant.
Et, personnellement, c’est d’avoir proposé à notre CEO, Jean-Laurent Bonnafé, de mentorer lui-même un lauréat de La France s’engage. Non seulement il en a pris deux – les formidables entrepreneurs sociaux My Human Kit et Eonef – mais ça fait 3 ans que ça dure !
Quels sont les défis qui s’annoncent pour BNPP ?
Les transformations digitale et écologique de la banque sont déjà à l’œuvre. Mais c’est cette dernière qui constitue le plus grand des défis. La problématique nous est posée de manière accrue alors même que les outils de pilotage, de mesure et d’information sont en cours d’élaboration.
Vous aussi, rejoignez le mouvement #NewDeal
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