Du 3 au 10 décembre 2022, l’aéroport Paris-Charles de Gaulle laisse sa place à l’aéroport Paris-Anne de Gaulle. En 1945, Charles de Gaulle et sa femme Yvonne créent la Fondation Anne de Gaulle en l’honneur de leur fille Anne porteuse d’un handicap. Une fondation qui accueille depuis plus de 70 ans des personnes porteuses d’un trouble du neurodéveloppement avec et/ou sans troubles psychiques. Malheureusement, la Fondation pâtit encore aujourd’hui d’un manque de notoriété.
Il était important aujourd’hui d’inverser la tendance et de donner à cette Fondation et au projet de société qu’elle porte l’écho qu’ils méritent, en revisitant la filiation et la notoriété du Général à travers l’une de ses représentations les plus actuelles et les plus internationales, l’aéroport Paris-Charles de Gaulle
Comment ?
En le renommant tout simplement aéroport Paris-Anne De Gaulle.
Ainsi grâce à cet événement, la Fondation réaffirme son refus du statu quo et relaie l’appel de nombreuses autres associations à changer de paradigme dans l’accompagnement des personnes en situation de handicap.
Une immersion visuelle inédite et engageante
Un travail de rebranding événementiel vient ainsi habiller la signalétique des terminaux 2E et 2F : chaque DOOH, chaque écran diffusant les info vols, chaque Airport TV, les affichages en salle des bagages et espaces consacrés aux Personnes Handicapées à Mobilité réduite (PHMR), ainsi que les panneaux routiers porteront le nom de aéroport Paris-Anne de Gaulle, visant ainsi à interpeller et sensibiliser les voyageurs sur la nécessaire mobilisation de tous pour garantir les droits et libertés des personnes en situation de handicap.
De grandes lettres « Paris-Anne de Gaulle » venant jusqu’à habiller les frontons extérieurs des terminaux 2A et 2B créant une image aussi puissante qu’inattendue et résumant ainsi toute la force de notre démarche.
Dès leur arrivée et toute la semaine suivante, les voyageurs en provenance de pays francophones écouteront le message de bienvenue à l’aéroport Paris-Anne de Gaulle du personnel navigant de la compagnie Air-France-KLM. France Info donnera une ampleur nationale au projet par la tenue d’émissions spéciales et par la diffusion en continu de messages d’informations sur l’événement. Des parutions presse viendront également amplifier l’opération.
« DuoDay+1 » ou le partage de compétences à tous les niveaux
Au-delà du changement de nom, cette opération est l’occasion de mettre en œuvre une des missions prioritaires de la Fondation, le transfert de compétences. Elle a ainsi formé en amont de cet événement les personnels de Paris Aéroport en charge de l’accueil aux bases de la Communication Alternative Augmentée (CAA) pour mieux appréhender la diversité des besoins en communication des publics transitant par l’aéroport. Le 3 décembre, lors de la journée de lancement, un DuoDay+1 sera formé entre une personne de Paris Aéroport, un personnel accompagnant de la Fondation et un résident de la Fondation, afin de s’enrichir mutuellement et d’augmenter l’expérience humaine des voyageurs. La Fondation développe une mission dite d’intelligence sociétale visant à soutenir les citoyens dans leurs capacités de communication avec des personnes qui verbalisent autrement.
Rappeler l’importance de l’effectivité des droits des personnes en situation de handicap
Au travers de cette initiative imaginée et produite par Havas Paris, la Fondation souhaite rappeler que seule la mobilisation de toute la société permettra d’accélérer la transformation inclusive en cours et de créer une société de l’accompagnement, où chacun a sa place. Pour Clarisse Ménager, directrice générale de la Fondation : « Accompagner, c’est un projet de société. Ce ne peut pas être le seul fait de professionnels spécialisés. Quand on restreint le nombre d’acteurs capables d’interagir de manière adaptée avec une personne, c’est de la taille de son monde que l’on décide. Pour que notre société devienne accompagnante, c’est toute une chaîne d’acteurs qu’il faut en réalité accompagner, au quotidien. Les personnes concernées et les professionnels du lien ont ensemble une expertise à partager : avec les habitants d’un quartier mais aussi chacun dans son approche métier. C’est ainsi que les droits des personnes pourront être effectifs partout, tout le temps, par tous. »