Dans la continuité des premières prises de parole, HAVAS Paris poursuit la saga publicitaire de la Cité de l’architecture & du patrimoine avec une campagne nationale estivale constituée d’une série surprenante et esthétique d’affiches, accompagnées pour la première fois d’un film publicitaire visible à partir du 10 juillet.
Rendre l’architecture accessible et faire connaître ses collections permanentes à un large public, telles sont les missions de la Cité de l’architecture & du patrimoine qui s’affiche avec une nouvelle série de trois visuels, pures images de synthèse en 3D dans la continuité des écritures publicitaires précédentes.
Réalisés par le collectif de photographes Illusion, réputé pour ses compétences en matière de photographies, de retouches et d’illustrations, ces visuels au style graphique épuré et à l’écriture minimaliste, représentent une maison individuelle en bois à même l’écorce, le Puck building de New York à même la brique et la cathédrale d’Amiens à même le bloc de pierre. Couvrant ainsi des époques architecturales historiques et contemporaines, la mise en scène a pour vocation de montrer que le design est un mélange de créativité et d’un travail de grande précision des matières capable de donner vie à des bâtiments extraordinaires.
La campagne d’affichage sera enrichie d’un film original (30’ et 40’) pour le cinéma. Réalisé par la vidéaste-photographe Claudia Imbert, le propos montre une succession de panneaux d’interdiction de chantiers… jusqu’à l’arrivée devant l’entrée principale de la Cité de l’architecture & du patrimoine, elle, ouverte au public. Les plans, d’inspiration photographique, sont animés d’un unique et discret élément en mouvement : une grue qui bouge, un oiseau qui passe, un feu piéton qui clignote…
Cette réalisation, jeu d’images fixes et en mouvement, fait pleinement écho au travail de cette artiste primée de nombreuses fois qui révèle un art du cadrage, une attention particulière au décor et le souci méticuleux de la chorégraphie. La bande son, signée Jean Maillard, s’inspire de la cacophonie des bruits de chantiers pour former ensuite une harmonie à même d’accompagner l’ouverture des portes du musée.
Cette troisième campagne poursuit la collaboration de l’agence HAVAS Paris avec la Cité de l’architecture & du patrimoine initiée en 2007 pour l’ouverture du lieu. La première campagne, primée au Club des AD et au Cristal Festival (2007) et sélectionnée aux Eurobest et Epica (2007), mettait en scène le transport de monuments (une maison normande de Guimard sur des rails, la Bibliothèque Nationale de France hélitreuillée par plusieurs hélicoptères et l’Abbaye de Déols sur une péniche) depuis leur point d’origine jusqu’au musée.
En 2010, la deuxième campagne « Venez voir l’architecture de plus près » se composait de trois visuels photographiés par Denys Vinson qui présentaient des bâtiments emblématiques comme autant d’œuvres d’art exposées. Une chapelle du XIIIe siècle située dans les Côtes d'Armor, la loge du jardinier de la Villa Savoye de Le Corbusier à Poissy, la maison GO de Périphériques Architectures à Thionville couvraient ainsi le spectre chronologique des collections permanentes de la Cité, du Moyen Âge à nos jours.
A propos du Collectif Illusion (http://www.illusion.co.th)
Fondé en 2001 par Surachai Puthikulangkura, Illusion est un studio spécialisé en CGI (computer generated imagery) et en Post production basé à Bangkok. Conduit par la passion et l’attention du détail, ce collectif – réputé pour ses compétences en matière de photographies, de retouches et d’illustration - met l’accent sur les designs créatifs et les idées conceptuelles afin d’en tirer le meilleur résultat. Le collectif collabore régulièrement avec l’univers publicitaire sur des projets d’envergure internationale.
A propos de Claudia Imbert (www.claudiaimbert.com)
« Longtemps j’ai cru que la photographie était un moyen de capter une réalité brute, maintenant je sais que le passage par l’artifice peut être une façon de saisir l’instant juste ».
Précédemment assistante puis opératrice pour le cinéma, Claudia Imbert entame en 2006 une carrière de photographe. Elle commence par « La zone pavillonnaire », mise en scène de voisins dans des postures hiératiques sur le seuil de leur maison ; série pour laquelle elle obtient la Mention spéciale du Prix Lucien et Rodolphe Hervé en 2008. « J’utilise la mise en scène, mais toutes ces scènes existent.» précise Claudia Imbert, qui réfute toute démarche documentaire bien que son travail constitue un témoignage contemporain sur les mutations sociologiques des banlieues pavillonnaires.
Les décors de Claudia Imbert, impeccables, épurés, voire cliniques comme des appartements témoins dans lesquels elle plante ses personnages archétypaux, renforcent le sentiment de solitude, d’introspection, de mélancolie qui semble les habiter. Sa gestion très particulière de la frontière intérieur/extérieur n’est pas sans rappeler l’univers pictural d’Edward Hopper, maître dans l’art de peindre la monotonie de la vie quotidienne des classes moyennes américaines.
En 2011, elle obtient le Prix de la Jeune Création pour une installation vidéo « Le Cercle » constituée de trois films photographiques, chorégraphies de joueurs de polo saisis dans des rituels intimes, en rupture totale avec les clichés sportifs. Exposée au 104, « Le Cercle » s’affranchit des contraintes conventionnelles du portrait et invente son propre rituel artistique là aussi entre mise en scène et réalité.
En 2012, la série photographique « La Famille incertaine » poursuit l’exploration de son espace quotidien pour pénétrer cette fois ci à l’intérieur de ces pavillons de banlieue dorénavant habités par de jeunes familles à tous égards semblables à la sienne. « La banlieue, c’est le théâtre des familles » explique Claudia Imbert. Couplée à un film « Le Garage », la série obtient le Prix Arcimboldo.
Claudia Imbert collabore actuellement avec ARTE et son atelier de recherche dirigé par Paul Ouazan autour de la réalisation d’une émission de sport inédite qui sera diffusée cet été.
A propos de la Cité de l’Architecture et du Patrimoine (www.citechaillot.fr)
Établissement public sous tutelle du ministère de la Culture et de la Communication inauguré en septembre 2007, la Cité est, un grand centre de diffusion de la connaissance pour tout ce qui concerne la qualité de l’architecture, la valorisation du patrimoine et la préservation de l’environnement urbain. Situé sur un lieu unique de 23 000 m2 au cœur de Paris (Place du Trocadéro), il s’adresse aussi bien au grand public qu’à des acteurs plus spécialisés. La programmation est diversifiée : expositions permanentes et temporaires, enseignements et ateliers, colloques, débats, projections...