Janvier 2021

Le #NewDeal vu par Valérie Gaudart – Engie

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Valérie Gaudart est Directrice du pôle Culture & Communauté chez Engie, son entreprise depuis 20 ans. Elle a alterné fonctions opérationnelles et corporate. Elle pilote actuellement des activités de prospective sociétale, de catalyse d’écosystèmes internes et externes engagés dans l’impact positif, sous différentes formes, dont le Engie People Lab’, la définition de l’EVP et son partage dans les écosystèmes jeunesse & entreprenariat. Elle est aussi membre à titre personnel de la Conférence des Grandes écoles, auditeur de la CEFDG, et engagée dans le conseil de différentes écoles ou start-ups sociales. Elle est originaire de Guadeloupe.  
Que retiens-tu personnellement de cette année un peu folle ? 
Je choisis de n’en retenir que le côté plus « positif », tout en étant très consciente des nombreuses fragilités qui sont désormais criantes, dans plusieurs domaines. 
Positif de voir une conscience plus grande à l’échelle planétaire sur les liens entre les écosystèmes, et le nécessaire engagement dans la Biodiversité et la Santé de toutes les espèces vivantes. 
Positif de voir une plus grande conscience sur la nécessaire connaissance de soi, pour développer confiances, et actions utiles.  
Positif de voir tant la mobilisation scientifique mondiale, et l’essor de multiples solidarités locales et territoriales, dans le même temps. 
  
Qu’est-ce que cette année de pandémie va changer ?  
Cette crise donne l’opportunité de plus de … sagesse et d’engagement. Elle peut permettre de redéfinir l’utile et le futile. De faire émerger l’essentiel. 
L’essentiel, c’est le « care » ; le partage, le progrès, utiles à tous, l’interconnexion réussie entre les écosystèmes vivants. C’est aussi la liberté combinée à la responsabilité. 
L’inutile, c’est le paraître plus que l’être.  
J’espère donc que les entreprises, le management, l’éducation, les territoires, sauront se mobiliser sur ces axes, qui régénèrent un avenir commun, et recréent confiance et créativités utiles. 
  
De quoi es-tu la plus fière professionnellement cette année ?  
Nous avons continué à aider et valoriser des entrepreneurs sociétaux de notre écosystème Engie Good Galaxytant de personnes formidables ont continué malgré le brouillard : Moussa, Diarata, Hortense, Sharon, Flora, Dipty… Nous avons profité de cette période de recul pour creuser des sujets plus prospectifs et de moyen terme sur la force de l’impact positif et l’entreprenariat. Notamment féminin. Nous avons converti nos moments de rencontres en People Labs virtuels. Le stage « entrepreneurs for Good » de la coalition « BNP Danone Engie » s’est tenue en décembre cette semaine avec 80 stagiaires ultra-motivés, le « Engie People Lab » sur la Régénération s’est tenu avec beaucoup de pistes, un autre sur la qualité de l’air est en préparation, la « Engie Womens Week » se tiendra la semaine prochaine avec Elisabeth RichardDirectrice Coordination et Animation des réseaux ENGIE et en charge du réseau des femmes dans le Groupe. On se (leur) doit de continuer à diffuser de la lumière en période crise/grise. 
  
Quelle est l’actu qui te concerne et qui te donne foi dans l’avenir ? 
La bonne nouvelle, c’est que les graines sont plantées, charge à nous de les arroser. L’avenir est dans les coalitions, la crise les a même renforcées. Elles existent dans l’intrapreneuriat utile, dans les écosystèmes engagés, du milieu académique à l’entreprenariat sociétal, dans le domaine de l’inclusion, de la valorisation des talents. Je suis donc optimiste pour la suite, car les gens ont envie d’être encore plus utiles et reconnus, demain plus que hier. Soyons ces liens et ces catalyseurs.

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